Il vous arrive probablement parfois de sentir un poids, une charge parce que vous avez quelque chose sur le cœur, une rancœur, une oppression liée à un regret. Peut-être tout cela est-il juste lié au besoin de pardonner?

Il peut s’agir d’un pardon envers vous-même, vous culpabilisez d’avoir fait ou dit quelque chose ou ne pas avoir fait ou dit ce que vous pensez et que vous regrettez.
Ou bien encore il peut s’agir du besoin d’exprimer un pardon envers une personne présente ou disparue. Et alors, vous ressentez une souffrance.
Comment faire pour sortir de cet étau et avancer sereinement dans la vie?

Également vous pouvez sentir le besoin d’accorder votre pardon à une personne, du coup vous nourrissez du ressentiment qui peut mobiliser vos pensées, votre énergie, générer un blocage corporel et dont vous souhaitez vous débarrasser.

Si vous entretenez des rancunes à votre égard ou à l’égard d’autrui, vous vous nuisez, vous vous chargez d’un poids dont vous pourriez vous départir.

Alors, qu’est-ce qui vous empêche de pardonner ou de vous pardonner ? La peur, le sentiment de faiblesse, l’impression de perdre la face ?

Et pourtant, pardonner ne constitue pas un signe de faiblesse ou de pitié. Pardonner c’est un acte, un moyen de devenir actif pour faire évoluer un état d’âme, un état d’être, une relation.

Parfois on ne pardonne pas car on ne veut pas oublier une blessure. Or pardon, ne signifie pas oubli. Le pardon permet de ne pas alimenter la rancune, la colère envers soi ou une autre personne… Vous avez peut-être exprimé déjà ou entendu ; « jamais, jamais je ne (lui/me) pardonnerai, jamais ne n’oublierai ».

Parfois on peut continuer à côtoyer une personne qui, de notre point de vue nous a blessé(e), on fait comme si de rien n’était et pourtant la rancœur est bien là, en soi mais elle n’est pas exprimée et alors au contraire, cette rancœur et ce faux-semblant grandissent en soi et cela fait comme une blessure qui ne cicatrise pas car on la démange trop souvent. On n’ose pas exprimer ce qui est pourtant si important pour soi, ce qui nous libèrerait et qui n’entraverait pas la relation pour autant si on l’exprimait de manière « entendable », bienveillante. Par exemple, « tu sais, la dernière fois que je t’ai entendu(e) dire …., cela m’a heurté(e) car ces propos vont à contre sens de mes valeurs. Aussi, depuis je ressens de l’amertume et j’aimerais comprendre ce que cela voulait dire ? Est-il possible pour toi d’aborder ce sujet et qu’on échange calmement ? »

En effet, il est possible de pardonner, sans pour autant oublier et sans pour autant rompre une relation, au contraire, dans une optique de construction de soi, et de la personne impliquée si elle est encore présente.

Également, dans le cas où une personne se reproche des actes ou paroles adressées à un interlocuteur désormais disparu, elle peut s’alléger et demander pardon. Au-delà de croyances religieuses, partant de l’idée que l’amour ne meurt pas, que l’âme du défunt demeure quelque part, il est tout à fait possible de demander pardon. Cela peut se faire à travers un courrier, un recueillement, un échange avec une tierce personne qui a bien connu le défunt et lui demander pardon à la place de la personne disparue.

Sur le point de se pardonner :

La culpabilité est un sentiment normal lorsqu’on a mal agi. Cela est le signe de notre conscience d’avoir fait quelque chose estimé comme « mal » au regard de l’éthique, de la morale ou de ses propres valeurs. Le problème se pose quand nous restons bloqués dans la culpabilité d’actes ou de paroles qui appartiennent au passé et qu’on ressasse en boucle ou souvent ce passé qui vient obscurcir le présent.

La sophrologie aide à évacuer les tensions, le stress moral lié à la culpabilité, elle permet d’identifier les émotions présentes en soi, elle invite aussi à se connecter à ses valeurs, à se qualités. Ces éléments concourent à construire une meilleure image de soi et à se pardonner.

Le coaching, par des techniques de renforcement de l’estime de soi permet aussi de se pardonner.

Sur le point de pardonner à autrui :

La sophrologie permettant d’identifier ses ressentis, ses émotions, de s’installer dans le calme, est une clé vers le pardon.

Également, le coaching est aidant grâce à des techniques permettant d’élargir sa vision du monde, de reconnaître le point de vue d’autrui (par des positions de perception), de travailler sur ses propres croyances et valeurs ou sur son seuil de tolérance. Il permet également de reconnaître l’intention positive derrière chaque comportement (le sien, celui de la personne impliquée). Tous les outils existants constituent des moyens de mieux se connaître soi-même, de mieux comprendre l’intention de chaque partie prenante, d’acquérir davantage de flexibilité envers soi et autrui. Tout cela aide également à pardonner. L’expression du pardon pourra être facilitée par des outils de communication telle que la communication non violente.

Alors, pour vivre sereinement votre présent, je vous suggère de vous interroger sur vos blocages, vos rancunes, vos rancœurs et de vous diriger sur la voie du pardon envers vous-même ou envers autrui.

Et souvenez-vous que vous pouvez pardonner sans forcément oublier, simplement en cassant les chaînes qui peuvent vous bloquer et ainsi avancer plus sereinement sur votre chemin de vie en étant libéré(e), allégé(e) et grandi(e).

Pour des conseils, astuces, suivis, soutiens sur mesure, souvenez-vous que rien ne remplace un accompagnement personnalisé …

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